Vous préconisez trois transformations d'avenir, en commençant à raison par celle du travail. Vous rappelez les difficultés de recrutement pour 39 % des entreprises, alors que nous avons encore 2,3 millions de chômeurs dont 600 000 jeunes. L'apprentissage séduit aujourd'hui 1 million de jeunes, soit trois plus qu'en 2017. C'est une voie d'excellence plébiscitée par tous les acteurs, qu'il faut donc pérenniser. Mais comment financer trois fois plus d'apprentis avec le même niveau de taxe d'apprentissage sans creuser le déficit ? Quel est le bon niveau de financement des compétences ? Comment garantir la soutenabilité de ces dépenses d'investissement utiles pour nos finances publiques ? Quelle part les entreprises doivent-elles prendre, sachant que leur contribution unique à la formation professionnelle et à l'alternance ne couvre pas le niveau de dépenses publiques ?