La Banque centrale européenne a reconnu une erreur dans ses projections d'inflation et ses modèles, en considérant qu'ils n'étaient pas adaptés à une période d'incertitude et de risques systémiques – ce que Christine Lagarde a appelé une permacrise. L'inflation a eu plusieurs ingrédients, comme la « fossile-flation », la « climat-flation » liée aux conséquences du changement climatique, et la « profit-flation » liée à des marges excessives. Dès lors, et compte tenu du caractère structurel de l'instabilité dans un monde en surchauffe écologique et miné par les affrontements géopolitiques, miser sur une reprise en 2025-2026 n'est-il pas présomptueux ?
Par ailleurs, vous avez dit qu'il était impossible d'appliquer des taux différenciés, donc des taux d'intérêt verts. Qu'est-ce qui empêche de le faire ?