À rebours de mon collègue Arenas, je suis extrêmement favorable à ces amendements qui offrent une faculté sans imposer d'obligation.
Il est important de ne pas confondre les langues régionales ultramarines et la langue maternelle. Les intervenants en langue maternelle (ILM) permettent d'ores et déjà de travailler davantage en classe dans la langue maternelle, en particulier en Guyane, à Mayotte et en Polynésie. Il faut, certes, proposer de pratiquer les langues dans le cadre de l'enseignement des langues et cultures régionales, mais il faut aussi maintenir les ILM, qui permettent de lutter contre l'illettrisme des élèves allophones.
Or la généralisation de l'enseignement des langues régionales pourrait mettre à mal l'activité des ILM ; c'est la raison pour laquelle je suis plutôt défavorable au sous-amendement.