Ces amendements sont absolument indispensables et j'y suis évidemment favorable.
Les auditions ont montré qu'il est important de mentionner de manière explicite que l'enseignement des langues régionales doit demeurer facultatif. Tel est l'objet de ces amendements de réécriture, qui permettent d'éviter un risque d'inconstitutionnalité.
Ils précisent par ailleurs que le dispositif concerne les langues régionales en usage sur les territoires des académies d'outre-mer. C'est une précision de bon sens.
Enfin, l'article sera applicable seulement dans l'enseignement du premier degré, lequel est primordial pour atteindre les objectifs fixés : lutter contre l'illettrisme et le décrochage scolaire grâce à l'enseignement de la langue régionale. C'est vraiment au cours de ces premières années de scolarité que se joue l'essentiel.
Bien sûr, nous préférerions que les langues régionales soient une matière enseignée dans tous les établissements scolaires des académies d'outre-mer tout au long de la scolarité. Mais nous sommes aussi réalistes et conscients des contraintes budgétaires. Il faut également prendre en compte les difficultés liées à la formation des enseignants, en particulier dans le second degré.
Nous souhaitons avancer collectivement, afin d'obtenir de premiers résultats efficaces plutôt que d'adopter des mesures symboliques. C'est pourquoi ces amendements constituent un compromis acceptable, sous réserve bien entendu d'étudier dans un second temps l'extension du dispositif aux établissements du second degré.
Avis favorable au sous-amendement, qui indique que le dispositif concerne toutes les écoles maternelles et élémentaires. Même si cette précision n'est pas indispensable d'un point de vue juridique, elle sera néanmoins bienvenue pour garantir la bonne application du texte.