La réécriture proposée de la proposition de loi va dans le sens d'une meilleure réussite des élèves ultramarins. Il convient donc de préciser que cette réussite passe par un enseignement des langues régionales au sein de toutes les écoles maternelles et élémentaires. Certains réseaux d'éducation prioritaire renforcés (REP+) ne bénéficient pas de cette option bilingue alors que l'on y constate le plus fort taux d'illettrisme et de décrochage scolaire. L'ajout du mot « toutes » peut vous sembler anodin, mais je rappelle que l'avenir du parcours des élèves se joue dans les classes de CP, CE1 et CE2.