Comme je l'ai déjà indiqué, nous allons revoir la voilure de ce texte, en le focalisant sur le premier degré, lieu de structuration, où les enseignants sont déjà locuteurs ou formés dans ces langues.
Chère collègue Amiot, nous aimerions intégrer les cultures et les histoires des outre-mer dans le socle commun de l'enseignement de l'Éducation nationale car, vous avez totalement raison, on ne peut pas dissocier langues, cultures et histoires. Cela fera certainement l'objet d'une prochaine proposition de loi. Nous avançons pas à pas.
Merci, madame Anthoine, de parler de l'agrégation, qui existe depuis deux ou trois ans pour le tahitien comme pour le créole. En tant qu'Océaniens et Tahitiens, nous souhaiterions qu'il y ait beaucoup plus de postes offerts, mais cela soulève un problème budgétaire qui nous contraint, là encore, à réduire la voilure.
Vous me demandez quel nombre d'heures d'enseignement serait approprié, monsieur le député Portier. Les situations étant tellement disparates, nous préférons renvoyer à un décret qui précisera les choses au cas par cas, académie par académie, région par région. Vous avez raison de souligner que le programme est déjà chargé. Aussi allons-nous retourner sur le terrain pour discuter avec les recteurs d'académie, qui sont d'ailleurs tous favorables à notre proposition de loi.
Monsieur le député Minot, il me semble avoir répondu indirectement à votre question.