' Ia ora na, monsieur le rapporteur. Seulement une partie de l'histoire de France est enseignée à l'école. Pout une large part, les histoires de France et surtout les histoires de nos territoires dits d'outre-mer se transmettent de façon orale, véhiculant un patrimoine à la fois historique et linguistique. Si le bilinguisme est une chance donnée aux élèves, il est aussi indispensable à la réussite des jeunes dans leur parcours scolaire, ne serait-ce que pour mieux apprendre le français. À cet égard, il est bien plus efficace que l'interdiction de la langue régionale, souvent maternelle, qui fut imposée en Bretagne et dans les outre-mer.
À La France insoumise, nous nous inquiétons aussi de la perte du nombre de locuteurs de nos langues vivantes, dans un monde de plus en plus numérique. Cette perte de locuteurs se traduit aussi par une invisibilisation numérique, pouvant conduire à une disparition pure et simple de langues, avec tout ce qu'elles représentent d'histoires et de liens entre les gens. Avez-vous envisagé une suite à cette proposition de loi, afin que l'histoire des territoires d'outre-mer soit enseignée partout en France ?