Je l'ai dit lors de mon intervention liminaire sur l'article : nous assumons un travail de réécriture qui vient clarifier plusieurs éléments. Pour répondre d'abord à Mme Batho, le stress-test climatique intègre bien les pratiques agroécologiques – l'amendement de réécriture en fait mention. Il tient compte, entre autres, de l'état du sol et de la biodiversité, mais si l'on commence à énumérer tout ce qu'il intègre, ce n'est plus un diagnostic modulaire mais cinquante-cinq diagnostics auxquels il faudrait procéder, par exemple sur le bien-être animal ou sur les produits phytosanitaires.
Je rappelle que ce diagnostic vise à rendre le jeune – ou moins jeune – agriculteur qui s'installe compétent sur deux sujets en particulier : d'abord le sujet climatique et l'adaptation au dérèglement climatique, et ensuite la question, inhérente à tout projet d'installation, de la viabilité économique et sociale.