Le diagnostic aura un coût, mais des aides existent et les régions sont là pour aider les candidats à l'installation – les aides régionales à l'installation pourront être mobilisées pour cela. C'est à ceux qui le demandent d'aller chercher des financements, ou de le payer eux-mêmes.
Un accompagnement est bel et bien prévu après le diagnostic, à l'article 10, par l'intermédiaire du réseau France Services.
Quant au stress-test climatique, vous avez évoqué la biodiversité, monsieur Chassaigne, mais tous les effets du changement climatique sont compris dans ce test, qu'ils concernent la biodiversité ou, par exemple, l'élevage. Nous adapterons les analyses et les modules aux demandes des repreneurs, qui dépendront aussi du lieu où se trouve l'exploitation.
Enfin, la question relative à l'évaluation de l'état des sols a été traitée d'une manière que l'on pourrait qualifier de politique – c'est un aspect de notre différend. Nous avons essayé de trouver un équilibre entre les préoccupations des uns et des autres, mais cela ne signifie pas qu'une étude des sols ne pourra pas être réalisée quand il le faut, à la demande des concernés. Ceux qui le voudront pourront l'intégrer au stress-test climatique, mais ce n'est pas obligatoire : c'est facultatif.
Pour résumer, il s'agit d'un outil mis à la disposition des agriculteurs, qu'ils pourront eux-mêmes moduler en fonction de leurs besoins et de ce qu'ils en attendent, de manière à préparer leurs investissements futurs.