Le présent sous-amendement soulève la question du conseil stratégique phytosanitaire. Le recours à un tel conseil était obligatoire pour obtenir le certificat « certiphyto », mais il a été suspendu en février dernier par le Gouvernement.
Il faudrait prévoir dans l'article 9 les futures modalités de délivrance de ce conseil qui conditionne l'utilisation de pesticides, en mettant sur la table la question de la séparation du conseil et de la vente.
En déposant ce sous-amendement, nous défendons l'idée d'un conseil neutre, indépendant et qui relèverait d'un service public incombant aux chambres de l'agriculture. Si les conseillers étaient rattachés essentiellement aux chambres, cela éviterait que ce conseil soit délivré par les vendeurs de produits phytosanitaires, qui réalisent les calendriers d'épandage en même temps qu'ils font signer aux agriculteurs le bon de commande.