L'amendement de réécriture globale sur lequel M. Dive, qui n'est pas là, aurait dû s'exprimer est identique au nôtre, celui des rapporteurs. Il vient répondre à une attente des agriculteurs, en particulier des Jeunes agriculteurs. L'orientation donnée est claire : il s'agit d'accompagner la création et de promouvoir le déploiement d'un diagnostic modulaire de l'exploitation agricole, et ce d'ici à 2026. Ce diagnostic a pour but de fournir des informations utiles aux exploitants agricoles pour les orienter et les accompagner tout au long des différentes étapes de la vie de l'exploitation, notamment lors d'une cession ou d'une installation – l'enjeu est de taille.
Comme l'a dit le ministre, ce diagnostic clair, simple et lisible doit d'abord renforcer la viabilité économique – nous sommes tous d'accord sur le fait qu'on n'investit pas dans une exploitation quand on ne sait pas si elle sera viable. Le stress-test climatique de l'exploitation est prioritaire car sa viabilité économique en dépend au premier chef. En concertation avec les Jeunes agriculteurs, nous avons ajouté un troisième pilier, le module social, car les attentes des futures générations en la matière sont différentes de celles des agriculteurs qui sont sur le départ.