Cet amendement, cosigné par les rapporteurs au fond et le rapporteur général, reprend le dispositif d'un amendement que j'avais déposé à l'article 1er . Je pensais que nous étions tombés d'accord sur l'objectif de consacrer 21 % de la surface agricole utile à l'agriculture biologique et 10 % de la SAU aux légumineuses d'ici à 2030.
Le ministre a rappelé qu'un objectif intermédiaire avait été fixé dans le cadre du PSN. Vous avez dit que ce gouvernement ne faisait rien pour promouvoir le bio. En ma qualité de rapporteur spécial de la mission "Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales" , j'ai constaté que le budget de la mission était passé de 3 à 4, puis à 5 milliards d'euros – j'ai été élu député il y a deux ans seulement.
Vous dites que le marché pose problème, quand ceux qui sont opposés au bio affirment qu'il n'y a pas de marché. Et pourtant, le budget de communication de l'Agence française pour le développement et la promotion de l'agriculture biologique, dite Agence bio, a doublé. Au cours du mois dernier, vous avez sans doute entendu les publicités relatives aux produits bio diffusées à la radio ; elles sont financées par l'État. Vous faites un procès d'intention au Gouvernement, qui a fait plus en faveur du bio que les majorités précédentes.
Madame Pochon, je vous demande de retirer votre amendement au profit de ces amendements identiques. Ils sont simples, lisibles et reprennent tous les objectifs que nous venons d'évoquer.