Cet amendement constitue en quelque sorte un rappel, sans doute plus général, de ce que nous venons d'adopter. Il vise à sécuriser au maximum les services de remplacement. Nous souhaitons encourager le recours à cet outil, qui renforce l'attractivité du métier d'exploitant agricole, et confier aux services de remplacement l'intégralité des missions sociales qui leur sont dévolues, comme l'accompagnement des femmes pendant leur grossesse.
Il s'agit d'inscrire dans la loi qu'il faut recourir à ces services dès lors que l'absence de l'exploitant est due à l'un des motifs entrant dans le champ des missions sociales. Les autres structures n'interviendraient qu'en cas de carence dûment constatée.
Adopter cet amendement permettrait de protéger les services de remplacement contre toute velléité de concurrence ou d'altération dans leurs missions de prédilection. Cela conforterait aussi ces services dans les missions d'intérêt public qu'ils rendent en accompagnant les chefs d'exploitation ou d'entreprises agricoles.
En somme, les services de remplacement permettent de soutenir les revenus, le développement de l'emploi, l'amélioration des conditions de vie et de travail des agriculteurs et de leurs salariés. Ils contribuent à rendre possible le renouvellement des générations. Cet amendement répond ainsi très concrètement aux attentes des agriculteurs.