Il porte lui aussi sur le service de remplacement, qui n'est pas suffisant, dans son périmètre actuel, pour les agricultrices enceintes.
J'appelle l'attention sur ce point puisque l'un des objectifs du projet de loi d'orientation est de favoriser le renouvellement générationnel dans l'agriculture. Je vais présenter le cas représentatif d'Amandine, maraîchère en Corrèze. Peu de temps après son installation comme cheffe d'exploitation, elle s'est posé la question d'avoir ou non un enfant. Elle m'a dit s'être demandé : « Est-ce que je fais un enfant ou est-ce que je privilégie mon exploitation, qui est toute jeune et que je ne vais pas pouvoir réussir à maintenir seule si je suis enceinte ? »
Aujourd'hui, le service de remplacement ne couvre pas bien les besoins. Le nombre d'heures proposées est bien inférieur à celui nécessaire pour faire tourner une exploitation maraîchère en phase de lancement.