La disposition votée ce matin nous handicape beaucoup, mais n'y revenons pas.
Sur quoi travaillons-nous depuis une semaine ? Hier, on a inscrit dans le texte l'objectif de compter, au terme de la période de programmation, 500 000 exploitants agricoles – en plus des 400 000 exploitations agricoles, qui y figuraient déjà. On a conforté le modèle familial et affirmé notre volonté d'éviter la concentration. Nous sommes pour le portage foncier – je suis le premier à être allé rencontrer le patron de la Caisse des dépôts pour en parler. Tout cela figure dans le texte. Pour assurer la montée en puissance progressive du portage foncier et assurer le renouvellement des générations en agriculture, l'ajout que vous proposez n'est d'aucune utilité. Nous devons bien former la nouvelle génération d'agriculteurs – c'est l'objet du titre II du texte – et leur donner les moyens d'exercer leur métier – titre III – avec moins de complications – titre IV.
Ce projet de loi correspond à bien des attentes ; j'espère donc qu'il sera adopté largement. Je suis désolé qu'on soit en train d'ébranler les fondations sur lesquelles on pouvait construire un beau programme de renouvellement de générations.