Monsieur le ministre, vous avez paru confondre agriculteurs et investisseurs. Je relis le début de l'alinéa 5 : « Afin de favoriser l'installation de nouveaux exploitants agricoles et l'adaptation des exploitations agricoles au changement climatique, l'État se donne comme objectif, aux côtés des collectivités territoriales volontaires ainsi que d'investisseurs privés, d'accroître progressivement la mobilisation de fonds publics au soutien du portage du foncier agricole […]. » L'investisseur est bien dissocié de l'agriculteur ; effectivement, ce n'est pas du tout la même chose. Par ailleurs, monsieur Dive, une banque n'est pas un investisseur : elle prête à un investisseur, mais ne prend pas de parts dans une société.
Monsieur le ministre, je suis désolé de vous le dire, nous voyons dans cet alinéa le retour du GFAI, qui témoigne d'une volonté très claire de déposséder les agriculteurs de leurs terres, sous prétexte d'un manque de rentabilité économique.