Nous avons débattu en commission des risques de la financiarisation et de l'accaparement des terres agricoles. Comme la plupart des groupes, nous nous sommes opposés à l'article 12, relatif aux GFAI. Nous en débattrons de nouveau, car le rapporteur général de la commission des finances a déposé l'amendement n° 4467 après l'article 12, qui a été jugé recevable.
Ces amendements identiques s'inscrivent dans le droit fil du débat d'hier, surréaliste par rapport à notre sujet : nous avons passé je ne sais combien d'heures à entendre opposer les formations privées aux formations publiques. Leur logique est la même. Or il ne s'agit pas là d'accaparement foncier, mais d'aide à l'installation. Un agriculteur qui veut s'installer va voir son banquier : la banque est un investisseur privé.