Le Président de la République et le Gouvernement ont proposé le fonds Entrepreneurs du vivant, qui vise à employer des moyens publics, aux côtés des collectivités locales, pour exercer un effet de levier aux côtés des investisseurs privés.
Je m'adresse à présent aux députés du groupe Rassemblement national : votre amendement m'étonne. Vous faites comme si les fonds privés n'étaient pas nécessaires, comme si vous ignoriez la structure agricole française : c'est une grave erreur. La puissance publique, celle de l'État et des collectivités locales, ne pourrait accomplir à elle seule ce qui se fait depuis des dizaines d'années et qui repose sur une subtile alchimie entre fonds publics, fonds privés et système de régulation.
Pour toutes ces raisons, l'avis du Gouvernement est défavorable. Je vous garantis que nous courrons très vite à la catastrophe si ces amendements identiques étaient adoptés.