Sincèrement, j'ai du mal à comprendre ces amendements : à moins que quelque chose ne m'ait échappé ou que j'aie basculé dans une faille spatio-temporelle, la propriété agricole française est privée. Je vous entends soutenir que, par nature, les investisseurs privés, c'est-à-dire les centaines de milliers de propriétaires privés, seraient court-termistes et ne se soucieraient pas de l'intérêt général. Vous irez leur expliquer ça, compte tenu du statut du fermage. Penser que derrière chaque emploi du mot « privé » se cachent de grands spéculateurs, c'est une drôle de conception des choses. Je le répète, la terre française, les exploitations françaises appartiennent à des fonds privés.