Il vise à préciser les objectifs du rapport proposé dans l'article 7 bis . À nos yeux, l'urgence est de faire face à la financiarisation qui est à l'œuvre dans les cliniques vétérinaires. Depuis dix ans, le phénomène s'accélère : des fonds d'investissement prennent des parts dans les cliniques, et on assiste à des fusions ou à des absorptions. Il y a là un vrai risque de désertification vétérinaire, ou plutôt d'accélération de cette désertification, comme l'a très bien dit notre collègue Mathilde Hignet.
L'amendement vise donc à évaluer plus précisément le phénomène, afin de bien en cerner la réalité, puis de proposer des mesures de régulation permettant de faire face à cette financiarisation. Il faut agir vite, car on la voit aussi à l'œuvre dans certains secteurs de la santé humaine, comme certains l'ont déjà dit, notamment les laboratoires d'analyse médicale, les cabinets de radiologie et les pharmacies.