L'article 7 bis prévoit un rapport du Gouvernement sur les perspectives d'évolution du métier de vétérinaire. Je propose d'en compléter la rédaction en insistant sur la formation et la pénurie de vétérinaires en France. Il manque plus de 800 vétérinaires dans le pays, surtout – on l'a dit – dans les zones rurales. Or l'absence de vétérinaires porte préjudice au développement de l'activité des agriculteurs. En outre, sur les 19 000 vétérinaires qui pratiquent en France, seul un tiers exerce auprès des animaux de rente à la campagne. Or, à la campagne, le vétérinaire n'est pas seulement le médecin des animaux : c'est également un ingénieur de l'élevage. Il est en outre une sorte d'hôpital mobile, qui se déplace dans les exploitations ; bref, il est absolument indispensable.
L'amendement mentionne en particulier la formation des vétérinaires, à laquelle il faut que nous soyons attentifs car elle peut être utile à l'agriculture française.