Ce qui a été proposé par M. Rousset et présenté par M. Mazars va dans le bon sens. C'est une pratique qui a été expérimentée dans d'autres professions, y compris dans ma propre commune : un stage tutoré, qui n'est pas obligatoire, permet à certains étudiants vétérinaires, comme cela existe aussi en médecine humaine, de découvrir le métier de médecin rural – et ses spécificités – mais aussi un territoire, et de s'y créer des affinités. C'est une des voies qui, sans être coercitive, permet à certains jeunes vétérinaires en formation de découvrir le métier et de développer l'envie de s'installer sur un territoire. C'est parfois très utile ! Comme le stage est tutoré, il nécessite l'implication du vétérinaire : si celui-ci accepte de prendre en charge de futurs collègues, c'est en général qu'il cherche à faire aimer son métier, à partager sa passion et à encourager l'installation sur son territoire – et c'est vrai aussi pour les médecins qui en font autant.
C'est donc un dispositif très utile, qui s'inscrit dans la logique qui est la nôtre : il permet à la fois d'apporter une formation supplémentaire aux praticiens concernés – je l'ai dit tout à l'heure – et de favoriser leur installation dans certains territoires. Je vous remercie donc pour votre amendement : avis favorable.