De nombreux députés de la majorité ont cosigné cet amendement qui a été rédigé par notre collègue aveyronnais Jean-François Rousset. Il vise à lutter, là encore, contre les déserts vétérinaires, en particulier dans les zones d'élevage, en introduisant un dispositif qui a fait ses preuves dans de nombreuses professions médicales ou paramédicales : un stage obligatoire, en sixième et dernière année d'études vétérinaires, comprenant une mise en pratique progressive dans un territoire d'élevage. L'étudiant serait pris en charge par un vétérinaire, qui l'accueillerait dans son cabinet et ferait office de tuteur. On sait qu'un tel dispositif fonctionne : les praticiens qui viennent exercer en territoire rural, après avoir découvert les aménités de la ruralité, sont souvent amenés à poursuivre leur activité professionnelle au sein de la même structure, d'autant que des affinités personnelles se développent parfois entre celui qui accueille et celui qui est accueilli.
L'amendement prévoit donc l'instauration de stages obligatoires tels qu'il en existe déjà de manière informelle dans certains départements, où ils produisent d'excellents résultats.