Monsieur le ministre, je regrette, mais le compte n'y est pas ! Vous évoquez, tout au long de nos débats, un arrêté de 2011 mais, depuis cette date, la démographie vétérinaire est en berne. Les statistiques récentes indiquent, certes, une augmentation du nombre d'inscriptions dans les études vétérinaires, mais c'est un trompe-l'œil. En effet, le métier s'est fortement urbanisé : les vétérinaires s'installent surtout en ville, et c'est en zone rurale, lieu d'élevage bovin, ovin et caprin, que nous avons des problèmes. La pyramide des âges des vétérinaires installés dans les zones de montagne et rurales risque, à moyen voire à court terme, de remettre en cause l'élevage.
Certains de nos collègues voteront peut-être l'amendement, mais le compte n'y est pas. L'arrêté de 2011 a quinze ans ; il ne doit pas être prétexte à l'inaction ! Ce texte devrait être l'occasion d'aller plus loin dans ce domaine.