Monsieur Taupiac, je réagissais car vous avez qualifié l'article 7 de rustine. À mes yeux, il est un des éléments d'une stratégie globale, dont personne ne peut nier l'existence et qui passe entre autres par la formation de plus de vétérinaires, par une meilleure attractivité de ce métier, comme l'a souligné M. Le Fur, et par un équilibre du financement.
En ce qui concerne l'amendement, je rejoins l'avis défavorable du rapporteur. Un équilibre a été trouvé au sujet des actes qui doivent être pratiqués sous le contrôle d'un vétérinaire. Par ailleurs, je rappelle que selon le code rural, des salariés d'un cabinet vétérinaire peuvent réaliser certains actes en exploitation agricole, comme des caudectomies, des écornages, des prélèvements biologiques, des traitements hormonaux, etc. Il ne faut pas en élargir la liste, car même si je comprends l'intention des auteurs de l'amendement, ces actes doivent être effectués sous la supervision d'un vétérinaire.