Auparavant, je veux indiquer à M. le ministre que je ne conteste pas l'intérêt de l'article 7. Comme pour les déserts médicaux, la délégation de tâches, si elle est une solution, ne répondra pas à tous les problèmes. Il est nécessaire d'aller plus loin. Des objectifs ont été fixés en termes de nombre de vétérinaires formés, mais il faut aussi travailler sur l'attractivité du métier et sur le maillage du territoire.
Cet amendement vise à autoriser les salariés et les étudiants en école vétérinaire à intervenir en dehors des établissements, sous la responsabilité d'un vétérinaire titulaire mais hors de sa présence. Cela apporterait une souplesse supplémentaire au dispositif, ce qui est nécessaire car en milieu rural, les vétérinaires couvrent un territoire assez vaste et doivent se rendre dans les élevages.