Pour compléter les propos de ma collègue, je tiens à rappeler que cet amendement vise à garantir la qualité des formations dans le domaine vétérinaire. Sachant que le secteur privé lucratif se positionne en concurrent des formations traditionnelles, le but est d'éviter que n'importe quel organisme de formation puisse dispenser cette fameuse formation d'assistant spécialisé vétérinaire. La délégation de soins, qui existe de facto, sera dorénavant prévue par cet article, qui précise qu'elle se fera après une formation dispensée par des organismes agréés. Or l'expérience de la formation en ostéopathie animale montre que l'ouverture à toute structure n'est certainement pas un gage de qualité, n'importe qui pouvant aujourd'hui dispenser une formation de ce type. La branche des cabinets et cliniques vétérinaires, où règne un haut niveau de dialogue social, doit pouvoir être partie prenante dans la désignation des structures qui pourront dispenser cette formation, au même titre qu'elle décide de l'organisme de formation qui est seul autorisé à dispenser le titre d'ASV. C'est dans cet esprit que je défends cet amendement.