Monsieur le ministre, l'élevage est le grand oublié de ce texte. Il a fallu se battre pour que le mot soit mentionné à l'article 1er . C'est heureusement le cas maintenant.
Je me réjouis de l'existence d'un article consacré à la question vétérinaire. C'est l'occasion de rendre hommage à nos vétérinaires, dont le rôle est d'une importance majeure. Ils sont extrêmement bien formés, grâce à des classes préparatoires et à des écoles de pointe. Ils font preuve d'une très grande disponibilité, la comparaison avec d'autres métiers se faisant très largement à leur avantage.
Ils concourent aussi à la santé humaine : certaines maladies se transmettent de l'oiseau au mammifère et du mammifère à l'homme.
Nous avons deux sujets à traiter : celui des déserts vétérinaires – réalité récente – et celui, primordial, de la médecine vétérinaire rurale.
De moins en moins de vétérinaires se consacrent aux animaux d'élevage – on disait autrefois les animaux de rente ; ils préfèrent pratiquer d'autres activités plus rentables, dans des conditions plus confortables.
Or si l'on veut conserver notre élevage, il faut garder cette compétence. Je défendrai un amendement en ce sens, qui vise à ce que les assistants vétérinaires dont vous allez augmenter le nombre soient prioritairement affectés à la médecine vétérinaire rurale. Cela me semble de bonne politique et doit pouvoir faire consensus. En tout état de cause, les vétérinaires sont un élément tout à fait essentiel du maillage de notre élevage.