Même avis. Nous avons mobilisé des moyens – qui, c'est vrai, manquaient singulièrement – afin de trouver des solutions alternatives. Je rappelle que nous avons lancé un programme de recherche dont l'enveloppe s'élève à 150 millions par an – un niveau qui n'avait jamais été atteint, d'autant plus que ce programme s'étend sur plusieurs années.
Pour travailler beaucoup sur ce sujet, notamment avec les instituts techniques et l'Inrae, je puis vous assurer que cette question a été mise sur la table et que des solutions alternatives ont été trouvées. J'ajoute que 100 millions sont consacrés aux moyens de réduire l'utilisation des produits phytopharmaceutiques grâce à des techniques d'épandage.
D'autre part, vous dites à la fois qu'il faut utiliser les pesticides et que les parcelles deviennent résistantes. Or si l'on constate une résistance, cela signifie bien qu'il ne faut pas recourir systématiquement à la même technique – c'est ce que l'on observe avec les antibiotiques.
Par ailleurs, je découvre aujourd'hui – mais il est vrai que je n'ai pas fait d'études d'ingénieur agronome – que le ray-grass serait toxique. Je suis sûr que les éleveurs seront ravis de l'apprendre ! Plus sérieusement, cela me paraît totalement contraire à la réalité scientifique et agronomique.