Il n'est pas ici question de stigmatiser, ou de rallumer la guerre opposant public et privé, mais bien d'aborder la question du maillage, qui est précieux, et du rôle que joue la formation publique dans ce maillage.
Cet amendement – je vous fais grâce du long exposé de ses motifs – vise à obtenir de votre part un engagement à flécher prioritairement les places ouvertes dans cette nouvelle formation vers l'enseignement public. Qu'une partie de ces places soient créées dans le secteur privé ne me pose aucun problème, mais il faut que le développement de ce diplôme s'organise prioritairement, dès la rentrée de septembre, autour de l'enseignement agricole public.
Nous espérons de vous un engagement qui nous sécurise et réponde à la demande de l'ensemble des enseignants et des acteurs du monde agricole travaillant dans les lycées agricoles publics, avec la fermeté et le volontarisme qu'ils attendent.