Madame Trouvé, sortez de temps en temps de votre zone de confort. On nous rabâche la même leçon depuis trente ou quarante ans : les mots n'ont pas changé ! Sortez de votre pré carré pour reconnaître la part que prend l'enseignement privé d'inspiration catholique mais sous contrat, et donc sous le contrôle du ministère, dans la formation des agriculteurs ou des cadres du secteur de l'agroalimentaire. C'est aussi simple que cela !
Si vous vous y refusez, c'est parce que vous n'avez rien d'autre à dire sur l'agriculture. En dehors de ces incantations-là ou de vos slogans pour défendre le bio, je ne vous ai pas entendus présenter le moindre projet agricole. De notre côté, au moins, nous essayons, malgré les difficultés que cela pose, de définir un véritable projet agricole.
Je suis issu d'une région dans laquelle 80 % des diplômés de l'agriculture sortent du privé. Cela donne la première région agricole de France, l'une des premières d'Europe, grâce à des responsables agricoles qui s'investissent, et souvent au-delà de l'agriculture. Nous pouvons être reconnaissants à ceux qui délivrent ce type de formation. Julien Dive l'a très bien dit, tournons cette page et revenons à l'essentiel.