D'autre part, il est complexe de protéger les vignobles contre le gel. Les épisodes changent, leur fréquence n'est pas régulière et leur intensité varie. Les techniques ne donnent pas les mêmes résultats selon les secteurs ; surtout, elles sont parfois inaccessibles. Il faut donc envisager de revoir le système assurantiel, et surtout le mode de calcul de la moyenne olympique, car en l'état, les vignobles de Cahors ne sont plus assurables. Il est vital d'apporter aux viticulteurs du Lot une réponse après les épisodes de gel qu'ils ont subis durant trois années consécutives.
Je le répète, nous devons améliorer nos dispositifs de protection contre le gel, mais surtout revoir le système assurantiel. Nous en avons déjà débattu : certains territoires ne peuvent pas être couverts. Pour assurer notre souveraineté alimentaire, nous devons défendre jusqu'à la plus petite des appellations. C'est particulièrement vrai pour la viticulture, dont la diversité est essentielle, ne serait-ce que pour garantir notre présence dans les relations commerciales.