Cela fait trois semaines que nous débattons de ce texte, orienté notamment vers l'installation en agriculture. Et depuis hier, nous découvrons que certains collègues ne s'y intéressent que pour mener le fer contre l'enseignement privé. Cela fait des heures qu'au lieu de discuter des amendements, les collègues de l'extrême gauche opposent l'enseignement public à l'enseignement privé.
Ça commence à bien faire : on est là pour parler du monde agricole, pas pour débattre du développement de l'enseignement privé, même si nous avons bien compris que vous y étiez opposés. Vous êtes néoconvertis à la question agricole, très bien ; j'espère que vous resterez jusqu'au terme de nos débats.
Par ailleurs, depuis hier, on entend certains, sur vos bancs, justifier leur mauvaise opinion de l'enseignement privé par leur histoire personnelle et leurs origines modestes. Mais être issu d'une classe modeste n'implique pas de ne défendre que l'enseignement public !