J'ai voté pour l'amendement n° 2849 et ferai de même pour cet amendement. En effet, on constate une dérive idéologique dans l'enseignement de certaines disciplines – il est certes très respectable d'avoir des idées, mais le propre de l'enseignement, c'est de transmettre des savoirs fondamentaux. Or qui est mieux placé que les agriculteurs pour participer à la définition des programmes, à la détermination des méthodes et de la part donnée à l'enseignement sur le terrain ?
Je retiens également que le monde de l'agroalimentaire est évoqué dans l'amendement. Je le répète : ce secteur est aussi le grand oublié de ce texte. Je parle des milliers de salariés, plus nombreux que les agriculteurs, qui vivent et travaillent dans le monde rural afin de fournir des produits transformés de qualité. Bien souvent, les jeunes issus de la formation des lycées agricoles s'orientent vers l'agriculture – c'est très bien, car nous en avons besoin –, mais aussi vers les métiers très dignes de l'agroalimentaire. Arrêtons de les négliger, comme nous le faisons dans ce texte.