Il vise à ajouter à l'alinéa 5 une référence à l'agriculture biologique. Nous tenons à affirmer ainsi son importance dans notre système de formation. Nous avons déjà défendu plusieurs amendements similaires ; le texte, qui ne comportait aucune référence à l'agriculture biologique lorsque son examen a commencé, en contient maintenant quelques-unes.
J'en profite pour répondre à l'idée, souvent exprimée au cours de nos débats, que l'agriculture biologique se limite à trois salades et deux moutons, à des tracteurs moisis ou encore à Martine à la ferme. Nous en avons entendu des vertes et des pas mûres ! Je trouve cela assez peu respectueux vis-à-vis de cette pratique agricole qui, je le souligne, pèse lourd dans l'agriculture française, car elle représente 60 000 exploitations, près de 3 millions d'hectares et plus de 215 000 emplois. Je rappelle également que nous avons fixé aux cantines scolaires l'objectif de proposer au moins 20 % de produits issus de l'agriculture biologique.
Promouvoir l'agriculture bio, cela passe aussi par la formation. Dans les établissements où il n'y a pas d'exploitation en bio, on n'apprend pas l'agriculture biologique. Si nous voulons atteindre la cible de 20 % de produits bio dans les cantines – nous pensons d'ailleurs qu'il faudrait être bien plus ambitieux –, il convient d'inscrire très clairement cette référence dans le texte.