Nous sommes tous convaincus, dans cette assemblée comme au sein du Gouvernement, de l'absolue nécessité de favoriser l'apprentissage au sein des collectivités territoriales, et de permettre aux jeunes d'accéder à la fonction publique territoriale.
Néanmoins, chacun doit prendre sa part pour faire vivre ce formidable dispositif. Les employeurs publics se sont d'ailleurs pleinement engagés puisqu'en 2023, la fonction publique comptait plus de 30 000 apprentis. Deux éléments sont à souligner à ce titre : le premier, c'est que l'État investit aux côtés des collectivités territoriales en faveur de l'apprentissage dans la fonction publique territoriale. L'année dernière, nous avons conclu avec le CNFPT une convention triennale, vous l'avez évoquée, en vue de former, d'ici à 2025, 9 000 apprentis. L'État y participe financièrement : mon collègue Stanislas Guerini s'est engagé à ce que son ministère contribue à hauteur de 15 millions d'euros par an, sur la période 2023-2025, comme en 2022. Nous l'avons rappelé aux employeurs territoriaux et je le redis devant vous : nous tiendrons cet engagement !
Deuxième élément : nous nous sommes également engagés à ce que les apprentis intègrent plus facilement la fonction publique au terme de leur apprentissage. Cet engagement aussi sera tenu. Mon collègue Stanislas Guerini a d'ailleurs fait part de son souhait que soit créée une voie d'accès à la fonction publique dédiée aux apprentis. Cette décision fait pleinement écho à une préconisation des employeurs territoriaux, qui font de l'apprentissage une véritable voie de prérecrutement. Ils ont ainsi émis, cette année, près de 23 000 demandes de recrutement d'apprentis.
Vous le constatez, le Gouvernement agit concrètement, avec les employeurs territoriaux et avec le CNFPT. Permettez-moi d'en profiter pour saluer M. Yohann Nédélec, son nouveau président, que je rencontrerai dans une quinzaine de jours et avec qui j'aborderai, je m'y engage, ce sujet.