Il faut maîtriser l'histoire longue des peuples océaniens pour comprendre la colère qui gronde en Kanaky. C'est ce que j'ai tenté d'expliquer au Premier ministre lors de la réunion de crise organisée à Matignon le vendredi 17 mai, au cours de laquelle j'ai insisté sur le fait que les peuples océaniens attachaient une grande importance à la confiance et à l'authenticité des relations humaines. Or la posture adoptée par le Gouvernement rend tout dialogue avec le peuple impossible.