À l'instar de ces téléspectateurs qui pensent pouvoir devenir champions du monde depuis leur fauteuil, les auteurs de ces amendements semblent croire qu'il suffit de créer des droits opposables pour régler les situations. C'est porter atteinte à la crédibilité du travail parlementaire, lequel doit aboutir à des mesures de nature à résoudre concrètement les problèmes. Je crains même que la judiciarisation de l'accès aux soins palliatifs ait un effet repoussoir sur certains professionnels et les dissuade de s'engager, de peur de voir leur responsabilité mise en cause.