Lorsqu'un médecin annonce à une personne qu'elle est atteinte d'un cancer plus ou moins avancé susceptible d'engager son diagnostic vital, le patient et ses proches, quelle que soit leur capacité de compréhension, sont dans l'incapacité d'assimiler ses explications, parce qu'ils n'entendent qu'un seul mot : cancer. Ce serait exercer une violence envers le patient, déjà sonné par une telle annonce, que de lui remettre à ce moment précis un livret d'information sur la fin de vie. Il sera toujours temps de le faire ultérieurement.