Je soutiens l'amendement de Mme Rilhac, qui porte une attention particulière à des individus vulnérables au sein des services de soins palliatifs. Contrairement à ce que j'ai pu entendre, nous ne légiférons pas sur les modalités de prise en charge : nous imposons l'obligation d'en prévoir à l'égard de personnes vulnérables.
Les enfants ne sont pas des adultes en miniature même s'ils peuvent recevoir des traitements similaires à ceux des adultes. Leur vécu a fait l'objet de nombreux mythes dont on est désormais revenu : on a longtemps cru que leur expérience de la douleur était différente. Ils ont besoin d'une prise en charge spécifique, qui aborde certains sujets tels que la compréhension de ce qu'est la mort, la distinction entre cette dernière et la séparation d'avec les proches, ou encore le caractère irréversible et universel du décès. Il s'agit tout simplement de reconnaître la nécessité anthropologique de prendre en charge un être humain de manière différente lorsqu'il est petit.