Les soins adaptés aux enfants et aux personnes en situation de handicap, auxquels nous sommes tous favorables, existent déjà dans les USP, qui fonctionnent selon un modèle de suivi individualisé adapté en fonction du profil et de la pathologie des patients. Avec mes collègues Christophe Bentz et Thomas Ménagé, j'ai visité l'USP de Sens. Lors des échanges avec le personnel, nous avons constaté ce suivi individualisé, déconnecté d'un système de santé français trop souvent soumis à la standardisation et à des objectifs de rentabilité – des caractéristiques que l'on peut aussi observer dans les Ehpad. Ce souci de l'humain et des spécificités de chaque patient fait la richesse des USP. Nul besoin de réinventer l'eau chaude et d'avancer de grands principes déjà mis en pratique par les personnels des USP ! Parfois décriées ou entachées d'une image morbide, ces unités sont de fantastiques lieux de fin de vie où l'on s'adapte aux besoins, pathologies et spécificités des patients.