La stratégie du Gouvernement pour les soins palliatifs prévoit l'instauration d'une filière de formation. Vous savez que, du fait du numerus clausus, le nombre de départs à la retraite risque de dépasser un jour le nombre de nouveaux médecins. La formation des professionnels de santé est un sujet essentiel. Pour aller plus loin et renforcer la culture de la médecine palliative, nous souhaitons accroître le nombre d'heures de formation que suivent les étudiants dans ce domaine.
J'en viens à l'articulation entre médecine palliative et soins d'accompagnement. Le Gouvernement a annoncé lancer cette année un appel à manifestation d'intérêt pour la création d'une dizaine de maisons d'accompagnement en 2025. Les projets sont nombreux. À elle seule, la Sfap en a présenté plus de dix.
Les besoins ne sont pas tout à fait les mêmes pour les soins d'accompagnement et la médecine palliative. Dans les deux cas, il faut des psychologues, des assistantes sociales et des infirmières. Or, pour les soins d'accompagnement, il faut aussi des kinésithérapeutes et des nutritionnistes, tandis que pour la médecine palliative, il faut des médecins. C'est la raison pour laquelle les professionnels ne sont pas transférés d'une structure à l'autre : celles-ci sont complémentaires.
Enfin, monsieur Vigier, nous nous efforcerons de vous communiquer, lors de l'examen du texte en séance publique, la liste des onze départements sur laquelle nous travaillons.