Il ne faut pas confondre « maisons d'accompagnement » et « soins d'accompagnement ». Au sein de ces maisons seront accueillis des patients en extrême fin de vie qui ne peuvent rentrer chez eux, parce qu'ils résident seuls ou que leur logement ne s'y prête pas. Ils pourront recevoir des soins palliatifs mais, j'y insiste, les soins d'accompagnement ne se confondent pas avec les maisons d'accompagnement.
Les soins d'accompagnement peuvent être nutritionnels ou encore destinés à maintenir le patient dans l'emploi si tel est son choix. Ils sont dispensés très en amont, dès le diagnostic. Les soins d'accompagnement interviennent d'abord, puis les soins palliatifs si l'état du patient le demande.
S'agissant de la stratégie décennale, elle prévoit sa propre évaluation à son article 30. Je crois l'avoir dit : il y aura un référent par ARS et un bilan tous les six mois. La nécessité absolue est d'équiper le pays et, pour ce faire, chaque politique publique doit être mesurée.
Enfin, si j'ai bien noté, moi aussi, la tribune du 25 avril, je rappelle que le rapport du professeur Chauvin et de nombreux autres professionnels de santé est le fruit d'un an de travaux. La notion de soins d'accompagnement n'est pas une invention du Gouvernement et le terme n'a pas été retenu pour faire joli. Nous avons travaillé sur la base de recommandations de professionnels.