J'entends le débat sémantique mais, à l'instar du rapporteur général, nous avons tous déploré que les moyens consacrés aux soins palliatifs n'aient pas été suffisants ces vingt dernières années, même si beaucoup d'efforts ont été faits. Chacun devrait balayer devant sa porte car il y a eu des alternances : pour avoir le privilège de siéger ici depuis vingt ans, ce qui a été fait par tous les bords devrait ramener chacun à une plus juste mesure.
Monsieur de Courson, vous qui savez si bien lire les textes législatifs, les mots « dont les soins palliatifs », à l'alinéa 4, signifient que ceux-ci sont inclus dans les soins d'accompagnement. La réponse est donc dans votre question. Nous élargissons le spectre : les soins d'accompagnement, ce sont les soins palliatifs et tout le reste.
Monsieur Guedj, je reconnais votre sens aigu de la sémantique. Mais les soins palliatifs précoces, c'est pour ainsi dire un gros mot dans mon département où il n'existe pas de soins palliatifs tout court. L'engagement le plus important consiste à couvrir tous les territoires d'ici à 2025. Personne ne l'a fait jusqu'à présent et cela mérite d'être considéré.