Je ne crois pas avoir évoqué le nombre de sédations profondes effectuées ni la durée existant entre le geste réalisé et la mort du patient. J'ai indiqué qu'elle était peu pratiquée en France car très mal connue des patients, et donc peu demandée, et pas toujours acceptée par les médecins.
Je ne dis pas qu'il faille retirer le terme de pronostic vital engagé, mais il convient de ne pas inscrire un nombre précis de mois, car cela serait très compliqué à gérer.
De nombreux médecins sont demandeurs d'une double clause de conscience. Tout médecin a le droit de refuser une aide à mourir, mais il a l'obligation d'orienter le patient vers un autre praticien qui accepterait de pratiquer cette aide.