Nous sommes le pays d'Europe qui compte le plus petit nombre de directives anticipées. Celles-ci ont pour but de décider si l'on maintient les soins ou si on les arrête lorsque la personne concernée est définitivement sans connaissance. Je ne vois pas comment une personne dans un coma définitif pourrait changer d'état d'esprit. Respecter les directives anticipées dans ce cas devrait être une évidence.
Concernant la maladie de Charcot, nous avons envie de répondre aux 6 % qui ont été évoqués. Cette réponse ne met-elle pas en danger les 94 % de patients atteints de cette maladie et qui se diraient : « Il y a une loi, peut-être est-ce la meilleure solution » ?
La vraie question consiste à maintenir la liberté de ceux qui iraient en Suisse ou en Belgique tout en protégeant les personnes les plus vulnérables. Si cette loi existe, il faut qu'un ou deux de ses articles visent à cette protection.