Intervention de Marina Carrère d'Encausse

Réunion du mardi 30 avril 2024 à 16h30
Commission spéciale chargée d'examiner le projet de loi relatif à l'accompagnement des malades et de la fin de vie

Marina Carrère d'Encausse, médecin échographiste :

Si j'ai cité la maladie de Charcot, c'est parce que les patients qui en sont atteints représentent une part importante des personnes qui vont en Belgique ou en Suisse pour demander de l'aide, ce qui nécessite des moyens financiers, familiaux, amicaux. Bien sûr, nombre d'autres maladies sont concernées.

Concernant les directives anticipées, je suis sensible à cette nuance très complexe qui existe entre un patient atteint d'une maladie évolutive et qui ne pourra plus s'exprimer, et un patient qui souffre de la maladie d'Alzheimer. Il ne faudrait pas que les patients demandent une mort plus précoce parce qu'ils peuvent encore s'exprimer, ce qui est certes difficile à écrire.

S'agissant de la notion de court ou moyen terme, je pense qu'il ne faut pas mentionner de chiffre précis, mais évaluer les situations au cas par cas, ce qui évitera aux médecins de devoir faire des arrangements avec la réalité et avec l'espérance de vie de leurs patients.

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