La question n'est pas tant d'évaluer le discernement que de soutenir l'autonomie. Il n'existe aucun pays dans lequel les psychiatres disposent d'un droit de veto, même en cas de doute sur le discernement. Nous ne devons en aucun cas prendre cette direction. Si des référentiels de bonnes pratiques existent, aucun algorithme ne remplacera jamais l'ouverture d'un espace de pensée. L'idée d'un arbre décisionnel vérifiant la volonté libre et éclairée du patient me semble à la fois peu pertinente et techniquement complexe. Les critères de non-discernement existent mais ils concernent un champ différent.