Nous proposons de ne pas approuver le rapport figurant en annexe B.
Le Gouvernement s'est engagé envers Bruxelles à limiter fortement les dépenses publiques – les projections austéritaires de 2022 à 2024 viennent cependant d'être balayées en séance lors de la discussion du projet de loi de programmation budgétaire ! La hausse prévue, de seulement 0,6 % par an, suppose d'augmenter les dépenses bien moins vite que les besoins.
Le Gouvernement annonce la fin de l'abondance, toute relative, pour la sécurité sociale et la nécessité de « tenir le cap du redressement des comptes sociaux ». Concrètement, l'augmentation de l'Ondam va ralentir, pour revenir au rythme d'avant la crise sanitaire, encore moins satisfaisant que l'actuel. La prévision de hausse de 2,3 % en 2024 est synonyme d'une dégradation chaque année de l'offre de soins. De même, la réforme des retraites est censée permettre des économies pour la branche retraites.
Le Gouvernement prévoit également une perte massive de pouvoir d'achat pour les retraités et les bénéficiaires de prestations sociales.
Nous ne pouvons pas cautionner cette trajectoire qui va dégrader encore l'accès aux soins et le système de retraite.