Dans certaines situations, la douleur n'est pas suffisamment ni rapidement prise en charge, en particulier à domicile. Nous avons suggéré que, moyennant formation, un droit de prescription d'antalgiques soit ouvert aux infirmières.
Les directives anticipées sont mal connues des patients, mais aussi des professionnels de santé. Une forte campagne d'information serait appréciable. Théoriquement, le personnel hospitalier est tenu d'interroger les patients sur leurs directives anticipées. Cette interrogation reste aujourd'hui source d'incompréhension, tant pour le soignant que pour le patient. Ce projet de loi représente une chance de mieux faire connaître ce mécanisme.
Les infirmiers ne prêtent pas serment. Mais ils sont tenus de respecter un code de déontologie. L'aide à mourir heurte cette déontologie. Par conséquent, les précautions et les protections réclamées par les médecins s'appliquent aux infirmiers, en particulier lorsqu'ils sont amenés à administrer le produit létal.